Mérimée avait tout compris !

Publié le par Aurore D.

Ainsi Mérimée pense-t-il l'Histoire. A bon entendeur, salut...

"Je n'aime dans l'histoire que les anecdotes, et parmi les anecdotes je préfère celles où j'imagine trouver une peinture vraie des moeurs et des caractères à une époque donnée. Ce goût n'est pas très noble ; mais, je l'avoue à ma honte, je donnerais volontiers Thucydide pour des mémoires authentiques d'Aspasie ou d'un esclave de Périclès ; car les mémoires, qui sont des causeries familières de l'auteur à son lecteur, fournissent seuls ces portraits de l'homme qui m'amusent et qui m'intéressent. Ce n'est point dans Mézeray, mais dans Montluc, Brantôme, d'Aubigné, Tavannes, La Noue, etc., que l'on se fait une idée du Français au seizième siècle. Le style de ces auteurs contemporains en apprend autant que leurs récits".
Chronique du règne de Charles IX, Préface de Mérimée (1829).
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article